Calcul spécifique pour intermittent du spectacle

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2003 : L’administration crée une usine à gaz

S’il est un domaine où nos énarques brillent de mille feux, c’est bien dans leur capacité à mettre en place les machines à calculer les plus compliquées au monde. Le calcul de l’indemnité de l’intermittent du spectacle, ou de son futur taux intermittent, sont probablement des modèles en la matière. On peut même se demander si les inventeurs n’ont pas reçu l’instruction de rendre les formules de calcul inaccessibles au plus grand nombre ! 

Le calcul de l'indemnité de l'intermittent du spectacle

Calculer son indemnité intermittent est un jeu d’enfant avec Mes Cachets

Jusqu’en 2003, la seule information (un peu compliquée) que devait calculer un intermittent était son taux d’indemnisation journalier (également appelée Allocation Journalière). La date de fin des droits, elle, était connue à l’avance puisqu’il s’agissait d’une date fixe dite “date anniversaire”. Quand aux cumul des heures, il suffisait d’additionner purement et simplement les heures effectuées sur 365 jours. Depuis la réforme, ces choses sont devenues considérablement plus complexes. Et les formules de calcul Assedic ont égaré plus d’un intermittent… Depuis décembre 2010, tout est automatique avec Mes Cachets. Il y a même la possibilité de faire gratuitement ses propres simulations.

Quatre informations clés obtenues par calcul

1) Combien me reste-t-il de jours d’indemnité ? A l’ouverture des droits, un capital de 243 jours d’indemnité est alloué à l’intermittent du spectacle. Chaque mois, les heures travaillées doivent être converties en jours non indemnisés (calcul différent si l’on est artiste ou technicien). Une fois ce nombre de jours déterminé, on le soustrait du nombre de jours du mois concerné (30 ou 31). On obtient le nombre de jour à indemniser. Et ce nombre est soustrait du capital de 243 jours. Ces calculs sont automatiques et mis à jour après chaque contrat saisi sur Mes Cachets.

2) A quelle date mes droits seront-ils épuisés ? Le jour où la 243e Allocation est versée constitue la date de fin des droits. Pour la calculer, il faut partir de la date d’ouverture des droits puis ajouter 243 jours. Puis, chaque mois, ajouter le nombre de jours non indemnisés à la dernière date de fin. Ce calcul s’appelle le décalage, il est automatisé et, lui aussi, mis à jour à chaque contrat saisi sur Mes Cachets.

3) Ai-je bien le minimum requis de 507 heures ? Si la plupart du temps, il suffit d’empiler des heures, attention au calcul des mois de début et de fin de période. S’ils sont incomplets, il faut les pro-ratiser. Et à quelques heures près parfois, ça ne passe pas. MesCachets a intégré cette formule de calcul de Pôle Emploi pour vous faciliter la tâche.

4) Quelle sera mon Allocation Journalière Nette ? Bien prévoir, c’est parfois décider d’une ré-ouverture de droits anticipée pour bénéficier d’un calcul du taux intermittent optimal. Cette évaluation de votre allocation jounalière est automatique et mise à jour à chaque nouveau contrat enregistré dans Mes Cachets.

Et toutes ces informations peuvent être simulées grâce au simulateur de calcul.

Congés Spectacles : calcul de l'allocation

La formule de calcul des Congés Spectacles est extrêment simple puisqu'elle représente 10% du montant brut perçu. En revanche, un intermittent averti va suivre la bonne délivrance des feuillets et s'assurer qu'ils ont bien été enregistrés par l'organisme. En effet, les oublis sont systématiques ! Le module de Congés Spectacles calcule automatiquement pour vous l'allocation qui vous est dûe et classe ces informations par employeur, exactement à la façon dont votre relevé officiel se présente. Vous pouvez effectuer vos vérifications en un clin d'œil !

Bonus : la franchise (ou la carence) est automatiquement calculée.

Autre donnée automatiquement calculée dans Mes Cachets, la franchise qui vous permet de savoir de combien de jours d’allocations théorique vous allez devoir attendre avant de percevoir votre première indemnisation.